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Embolisation de varices pelviennes

Chimioembolisation hépatique

De quoi s’agit-il ?

Le diagnostic est suspecté lors de douleur pelvienne chronique évoquant un syndrome de congestion pelvienne, généré par une maladie des veines du petit bassin, occasionnant une stase veineuse, touchant le plus souvent des femmes âgées de 30 à 40 ans. Cette stase provoque une douleur chronique lancinante, une pesanteur, typiquement majorée à la station debout prolongée et en fin de journée. Elle peut être majorée juste avant et pendant les menstruations.

Des dyspareunies (douleurs lors des rapports sexuels) sont souvent associées. Les varices pelviennes à l’origine d’une pathologie parfois très invalidante, source de médicalisation chronique coûteuse, peuvent et doivent donc désormais être diagnostiquées et traitées.

Une échographie avec Doppler est nécessaire pour bilanter et quantifier ces varices et rechercher un éventuel point de fuite vers les membres inférieurs.

Une IRM pelvienne spécialisée avec séquences veineuses dynamiques. Un scanner peut être préconisé dans certains cas.

La technique consiste à coller les varices par une colle synthétique ou à les oblitérer par coils (ressorts) par voie endovasculaire. Les complications sont très rares. Les résultats sont remarquables si les indications sont bien posées et le traitement complet.

L'opération est pratiquée en salle de radiologie interventionnelle sous anesthésie locale (abord fémoral).

Il va rechercher ainsi les veines atteintes, dilatées et où le sang ne circule plus, ainsi que les point de fuite sur le système iliaque interne ou le périnée. Il va ensuite cathétériser ces endroits afin de les occlure à l'aide d'agent d'embolisation.

Le centre mini-invasif-Lyon privilégie les colles biologiques, car elles permettent de s'assurer d'un contrôle visuel optimal des territoires embolisés contrairement au sclérosant.

Après l'embolisation, les cathéters sont retirés et un pansement comprimant la veine est appliquée quelques heures. Vous rentrez le soir même avec des traitements à domicile.

Les complications sont l’échec technique, le spasme de veine qui oblige à reporter l’examen et les douleurs post-opératoires.

Après l’intervention

Après une surveillance de 3 heures, la patiente peut rentrer à domicile. Le retour à une activité normale se fait habituellement dans un délai de 24 à 48 heures. Vous êtes revue un mois plus tard en consultation pour juger de l'efficacité du traitement. Parfois plusieurs séances d'embolisation peuvent être nécessaires.

L'embolisation peut être douloureuse pendant 2 à 7 jours. Mais cette douleur sera prise en charge de manière anticipée afin que vous ne la ressentiez pas.

Durant l'embolisation, vous serez prise en charge par un médecin anesthésiste pour un confort optimal.
De retour chez vous, une infirmière à domicile assurera un relais personnalisé par traitement anti-douleurs et anti-inflammatoires.

La reprise de l'activité est très rapide, un arrêt de travail de quelques jours est conseillé.

Un traitement systématique par anti-inflammatoire est prescrit pendant 5 à 10 jours ainsi qu’un arrêt de travail d’1 semaine (sans obligation). Une nouvelle consultation physique ou à distance (mail ou téléphone) est organisée après 4 à 6 semaines afin d’apprécier la diminution des symptômes et la nécessité ou non d’une nouvelle séance d’embolisation.

Parfois, aucune amélioration n’est ressentie par la patiente alors que la varicose est traitée…

Le traitement de la veine ovarienne et de la varicose pelvienne permet souvent de traiter les points de fuite mais une séance dédiée supplémentaire peut être nécessaire. La concertation est la règle avec le médecin angiologue référent.

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